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Bun di Crömtschvel

Bonjour à tous chers membres !

Voici mon compte-rendu de notre sortie aux Grisons. Commençons par le trajet. Il y a eu environ 1200 kms de route à faire en quatre jours. Voici les liens des trajets effectués par jour :

Jour 1 : https://goo.gl/maps/oknCWAztrqSju7wq5

Jour 2 : https://goo.gl/maps/bwJSHQJ4iUkasByK7

Jour 3 : “Repos”

Jour 4 : https://goo.gl/maps/dQcQiYyMwEnR2nzg9

Jour 5 : https://goo.gl/maps/74jAuFQk7eakdqy27

Et voici les participants à la sortie :

Pascale, Jean-luc, Mélo, Robin, Solenne, Florian, Lucie, Benoit, Gexo, Camille et moi-même.

 

1er jour

On commence doucement.

Départ à 9h du port de Coppet. Tout le monde est bien à l’heure. Nous partons donc en direction du Marchairuz sans toutefois le monter pour éviter de faire la route du lac tout le long.

On rejoint Flo à l’auberge de Sullens puis nous continuons la route dans le gros de Vaud pour rejoindre le Col du Gurnigel. Avant d’attaquer le col nous nous arrêtons au lac noir pour se faire un petit pique-nique tranquille à l’ombre d’une chapelle.

Après manger nous attaquons donc le col. Hormis la petite frayeur lorsqu’on a dépassé des mecs en trottinettes qui le descendaient pleine balle, alors qu’ils guidonnaient comme pas possible, ce fût une belle découverte pour ma part.

Suite au col nous aurions dû rejoindre Mélo, Robin et Solenne (qui sont en voiture) à Thoune, mais à cause d’une erreur de guidage de ma part nous passons par le mauvais côté du lac. Nous décalons donc notre rendez-vous à Interlaken où nous profitons du parc central pour boire un verre.

On a fini la route tranquillement pour arriver au Gadmer Lodge qui se situe au début du col du Susten.

Nous passons une bonne nuit dans un dortoir à 10 grâce à Solenne qui n’a pas bronché.

 

2ème jour

Visite des ours

Même pas le temps de chauffer les pneus, on attaque directement le Susten à 8h du mat. Pour une fois l’habituel brouillard que nous avions à chaque coup que nous passions par là a laissé miraculeusement sa place au soleil. Nous pouvons donc admirer le paysage.

Arrivant gentiment sur la réserve on s’arrête dans une petite station-service à Andermatt. On commence à faire le plein jusqu’au moment où on se rend compte du prix : 2.27 CHF le litre !!! Certain font du coup le plein plus loin où le prix était raisonnable.

Nous continuons la route jusqu’à Coire pour manger un bout au restau. La vielle ville est vraiment très sympa avec son architecture atypique.

Après avoir bien mangé nous repartons en direction d’Arosa pour voir les ours. La route qui y mène est l’une des plus sinueuse que j’ai faite. Il n’y a pas de lignes droites plus longue que 100m. Après l’arrivé à Arosa un téléphérique nous mène jusqu’au parc. Heureusement Robin avait pris ses jumelles grâce auxquelles on a pu voir un ours de loin. Les autres étaient à la sieste.

Nous reprenons la route par laquelle on est venu pour redescendre sur Coire et partir en direction de Brienz (la où le rocher est tombé il n’y a pas longtemps). Là nous bifurquons pour prendre la Vallée de l’Albula où nous découvrons de très beaux paysages en passant par les forêts de basse montagne aux constructions dantesques pour faire passer le train jusqu’au paysage lunaire en haut du col.

On arrive à Célérina où attend notre hôtel. Pensant qu’il y avait suffisamment de restaurants dans la ville je n’avais pas réservé pour le soir. Grave erreur ! ils étaient tous complets. Grâce à Flo, le seul d’entre nous qui parle allemand, nous trouvons pour finir un restau à Pontresina. Nous avons donc pris le train pour nous y rendre.

 

3ème jour

Le jour sans moto.

Le but de la journée était de se rendre au restaurant Roseg Gletsher depuis lequel on a une jolie vue sur le glacier de la Bernina. Mais la route pour s’y rendre est interdite aux voitures et aux motos. Un groupe y va donc avec des VTT électrique loué à l’hôtel et l’autre groupe aurais dû y aller en calèche à cheval. Malheureusement, je n’avais pas réussi à réserver les calèches, ces derniers se sont donc retrouvés à faire le chemin à pied depuis Pontresina.

Le groupe à vélo arrive bien évidement avant et on profite pour aller un peu plus loin sur le chemin qui mène au glacier. Flo chaud comme la braise lâche le vélo au moment ou ça devient compliqué d’avancé avec et part en courant pour aller voir le lac de montagne juste en dessous du glacier. Pendant se temps nous retournons au restaurant au même moment les marcheurs arrivent.

Après avoir mangé la spécialité du coin les capuns (rouleaux de feuilles de bettes farcis avec de la pâte à spätzli et de la viande) nous redescendons vers l’hôtel. Du temps que les marcheurs reviennent les cyclistes commencent à grimper la montagne juste derrière l’hôtel. Avec des pourcentages dépassant surement les 20% nous avons bien apprécier d’avoir des vélos électriques. Après être arrivé en haut des télécabines nous redescendons en faisant une petite halte apéro dans un alpage.

 

4ème jour

Gros roulage

On part tôt le matin car beaucoup de kilomètres nous attendent. Objectif principal du jour, le col du Stelvio. On traverse donc le parc national avec tous ses beaux paysages pour se retrouver en Italie. On entame la monté du col et ses 48 épingles à cheveux (juste pour la monté, il y en a encore 34 à la descente). Le début est assez difficile avec tous les vélos et voitures. Le trafic se dilue plus à mi-parcours et cela permet d’apprécier d’avantage le paysage qui s’offre à nous. Robin qui en voiture a préféré passer par l’Umbrail nous observe redescendre le Stelvio grâce à ces jumelles car les cols se situe à 2 km à vol d’oiseau l’un de l’autre.

Après le col, la route devient plus difficile car il n’y a pas grand-chose d’intéressant à voir et il y a que des villages les uns derrière les autres donc pas moyen d’avancer vraiment. Nous pique-niquons au bord d’une rivière pour éviter de perdre du temps au restaurant, il nous restait encore beaucoup de route à faire. Nous contournons le lac de Côme puis le lac de Lugano avant d’arriver enfin au lac majeur où nous prenons le bac pour le traversé. Cela nous donne une pause plus que bienvenue et nous permet de boire une petite binche le temps de la traversé.

Pour le dernier bout on trace sur la voie rapide jusqu’à Domodossola. L’hôtel ne se trouve pas dans la ville mais à l’arrivé d’un télésiège en haut de la montagne. Nous montons jusqu’au départ du télésiège. Mais pour arriver jusqu’à l’hôtel il n’y a que deux moyens. Sois prendre le télésiège (fermé à l’heure ou nous arrivons) sois prendre un chemin en terre. Seulement le seul chemin en terre que nous voyons est à peine plus marqué qu’un chemin pour VTT. On commence gentiment à s’inquiéter pour au final trouvé le bon chemin qui était un peu plus en contrebas dans lequel on s’amuse bien à monter à moto (merci les cours MaxiTrail).

Arrivée enfin à l’hôtel on a le droit à une superbe vue sur les montagnes autour de Domodossola.

 

5ème jour

Le retour dans le vent

Départ tranquille autour de 9h00. Nous redescendons le chemin de terre et la petite route jusqu’à Domodossola avant de nous diriger vers le col du Simplon. Etant avisé par Pascale et Jean-luc que les valaisans commence à mettre régulièrement des radars dans le col, nous le prenons à vitesse raisonnable. D’autant plus que des rafales de vent nous envois valdingués. Arrivé à Brigue certains préfèrent prendre l’autoroute pour rentrer vite tandis que d’autre préfère l’éviter autant que possible, surtout avec le gros vent qui s’est levé. Après avoir passé la vallée du Rhône nous prenons donc la direction de la Vallée d’abondance avant d’arrivé enfin à la maison.

 

Conclusion

Superbe sortie qui nous a permis de voir de magnifique paysage. On a eu aussi de belles découvertes de routes bien chouettes. J’éviterais juste la prochaine fois le Stelvio qui n’a pas particulièrement d’intérêt à moto si ce n’est le paysage (prendre plutôt par l’Umbrail) et bien sûr la vallée Italienne qui est interminable. On a eu beaucoup de chance avec la météo. Pas de grosse chaleur et presque pas de pluie.

J’ai aussi trouvé très sympa d’avoir un jour ou l’on peu faire autre chose que de la moto. Surtout dans cette région où si l’on veut vraiment voir du pays c’est beaucoup plus intéressant à pied ou à vélo.

Je tiens à remercier tous les participants pour leur bonne humeur et leur compréhension malgré les erreurs d’organisation !

Kibour